Jouir

Après les marcheurs de Walking Class Heros, les Xénophiles, les Renonçants, les songeurs de Songe à ceux qui songèrent, voici la cinquième lettre de l'alphabet, le J, Jouir, il nous en reste 21 pour continuer cette approche de l'humaine condition. C'est tout dire. Voici ce qu'écrit Michéa Jacobi, sorte d'avertissement au curieux. Jouir, la belle affaire ! Comment y parvenir. Et pourquoi ? Et après ? Depuis des siècles et sur tous les continents les corps et les esprits de tous âges se sont occupés de ces questions. Les corps des hommes et les corps des femmes (il y a neuf vies féminines dans ce nouveau volume de l'Humaniatis Elementi), les esprits de celles-ci et de ceux-là. Les unes et les uns ont compté sur le vin, la goinfrerie ou l'opium. Les autres sur le chant, la danse, les arts ; l'amour de Dieu, l'amour de la nature ou l'amour de l'amour. Beaucoup s'en sont remis aux ébats de la chair, il y en a même un qui, pour parvenir à ses fins, a eu besoin d'un appareil photographique. Certaines et certains ont tiré de leur expérience des phrases définitives, d'autres des poèmes, des romans ou des traités. D'autre encore nulle chose que l'expérience du désir abouti. Il eut été dommage que cette petite encyclopédie ne fît pas état de leur aventure. Vous y rencontrerez Louise Bourgeois, Colette, Denys d'Héraclès, Imamura, la reine Margot, Saint-Amant, Xaviera et le soifologue Sigismond Zaborowski...