Résumé
François le Bossu Comtesse de SégurFrançois le bossu est un roman écrit par la comtesse de Ségur, publié sous forme de feuilleton dans la Semaine des enfants à partir du 4 mai 1864.François de Nancé, un jeune garçon de 10 ans, est devenu bossu à la suite d'une chute. Il devient ami avec la petite Christine des Ormes, âgée de 6 ans, ainsi qu'avec Gabrielle et Bernard de Cémiane, les cousins de la fillette. Celle-ci est négligée par ses parents - une mère fantasque, froide et écervelée, un père aimant mais sous la coupe de son épouse - et martyrisée par sa bonne. Christine et François, qui ont tous deux un coeur excellent, deviennent vite inséparables. Quand les Ormes décident de quitter la campagne pour s'installer à Paris, Christine est confiée pour son plus grand bonheur à M. de Nancé, chez qui elle trouve l'affection qui lui manquait.Cette situation dure jusqu'aux 16 ans de la jeune fille, date à laquelle elle doit quitter momentanément sa famille d'adoption. François part faire ses études dans le Sud-Ouest, et elle est placée dans un couvent, puis accueillie chez sa tante, M de Cémiane. Christine et François, guéri de son infirmité grâce à une opération - promise au tout début du récit par le jeune, charmant et très doué médecin italien Paolo - se retrouvent deux ans après, sans que Christine eût été informée de ce succès et de ce changement!Ils se marient, et mènent une vie heureuse et paisible auprès de leur père, M. de Nancé, et de l'excellent Paolo, marié à son tour à une jeune compatriote.C'est un roman souvent jugé comme l'un des plus noirs de la comtesse. De nombreux événements dramatiques ponctuent la narration que beaucoup d'adultes jugent trop durs pour de jeunes lecteurs : le sort du jeune Maurice, le persécuteur de François, est si horrible que l'éditeur avait demandé à l'auteur de le modifier, mais en vain. Cependant le roman devait s'appeler La Mauvaise Mère en référence à celle de Christine, mais cette fois l'éditeur eut gain de cause.Comme bon nombre des romans de la comtesse, celui-ci est consacré à une critique de l'éducation, opposant d'un côté les enfants trop gâtés, délaissés ou maltraités aux enfants qui grandissent dans un milieu qui sait faire la part de l'affection et de la fermeté. M. de Nancé, le père de François, écrit d'ailleurs un traité qui parle de « l'éducation des enfants, et des sacrifices qu'on doit leur faire ».
Sommaire
François le Bossu Comtesse de SégurFrançois le bossu est un roman écrit par la comtesse de Ségur, publié sous forme de feuilleton dans la Semaine des enfants à partir du 4 mai 1864.François de Nancé, un jeune garçon de 10 ans, est devenu bossu à la suite d'une chute. Il devient ami avec la petite Christine des Ormes, âgée de 6 ans, ainsi qu'avec Gabrielle et Bernard de Cémiane, les cousins de la fillette. Celle-ci est négligée par ses parents - une mère fantasque, froide et écervelée, un père aimant mais sous la coupe de son épouse - et martyrisée par sa bonne. Christine et François, qui ont tous deux un coeur excellent, deviennent vite inséparables. Quand les Ormes décident de quitter la campagne pour s'installer à Paris, Christine est confiée pour son plus grand bonheur à M. de Nancé, chez qui elle trouve l'affection qui lui manquait.Cette situation dure jusqu'aux 16 ans de la jeune fille, date à laquelle elle doit quitter momentanément sa famille d'adoption. François part faire ses études dans le Sud-Ouest, et elle est placée dans un couvent, puis accueillie chez sa tante, M de Cémiane. Christine et François, guéri de son infirmité grâce à une opération - promise au tout début du récit par le jeune, charmant et très doué médecin italien Paolo - se retrouvent deux ans après, sans que Christine eût été informée de ce succès et de ce changement!Ils se marient, et mènent une vie heureuse et paisible auprès de leur père, M. de Nancé, et de l'excellent Paolo, marié à son tour à une jeune compatriote.C'est un roman souvent jugé comme l'un des plus noirs de la comtesse. De nombreux événements dramatiques ponctuent la narration que beaucoup d'adultes jugent trop durs pour de jeunes lecteurs : le sort du jeune Maurice, le persécuteur de François, est si horrible que l'éditeur avait demandé à l'auteur de le modifier, mais en vain. Cependant le roman devait s'appeler La Mauvaise Mère en référence à celle de Christine, mais cette fois l'éditeur eut gain de cause.Comme bon nombre des romans de la comtesse, celui-ci est consacré à une critique de l'éducation, opposant d'un côté les enfants trop gâtés, délaissés ou maltraités aux enfants qui grandissent dans un milieu qui sait faire la part de l'affection et de la fermeté. M. de Nancé, le père de François, écrit d'ailleurs un traité qui parle de « l'éducation des enfants, et des sacrifices qu'on doit leur faire ».
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