Résumé
Anne David est une branleuse parce qu'elle est au chômage. Nous n'attendrons d'elle ni grandes phrases ni régularité. Dans la perspective de nos feuilletons c'est un lourd handicap ; c'est pourquoi nous lui ouvrons une page, qu'elle remplira à sa guise, tout comme s'il s'agissait d'un blog en un peu moins bien. Issue de la génération numérique, pas celle qui baigne dedans mais celle qui le découvre sur le tard, elle pense être geek car elle joue à des jeux. La brièveté de ses réflexions tient donc plus au temps de lecture qu'on vous accorde sur facebook qu'à une quelconque pensée trop courte. Elle vit dans le chômage, un coup-ci, un coup-là, c'est dire qu'elle n'a pas le temps de chômer, car chaque période d'inactivité est consacrée à la rédaction de nombreuses lettres de demandes, de démarches administratives et de comptage des dernières pièces dans sa poche. Tout le monde connait ça, non ? Entre toutes ces exaspérantes occupations, elle trouvera le temps de nous faire partager son quotidien, et les cruelles réflexions que vous inspire cette mise au ban de la société, ce petit fonctionnement pervers de notre petit monde occidental où on vous détruit gentiment mais patiemment toute estime de soi et où seuls les mégalos, les égocentriques et les salauds arrivent à s'en sortir, jusqu'à n'être bientôt plus que les seuls à avoir droit de cité. Les chroniques d'une branleuse, c'est, dans l'hypocrisie générale, une bulle d'air pour un cerveau encore honnête avant de se faire totalement détruire. Elle vit dans le chômage, un coup-ci, un coup-là, c'est dire qu'elle n'a pas le temps de chômer, car chaque période d'inactivité est consacrée à la rédaction de nombreuses lettres de demandes, de démarches administratives et de comptage des dernières pièces dans sa poche. Tout le monde connait ça, non ? Entre toutes ces exaspérantes occupations, elle trouvera le temps de nous faire partager son quotidien, et les cruelles réflexions que vous inspire cette mise au ban de la société, ce petit fonctionnement pervers de notre petit monde occidental où on vous détruit gentiment mais patiemment toute estime de soi et où seuls les mégalos, les égocentriques et les salauds arrivent à s'en sortir, jusqu'à n'être bientôt plus que les seuls à avoir droit de cité. Les chroniques d'une branleuse, c'est, dans l'hypocrisie générale, une bulle d'air pour un cerveau encore honnête avant de se faire totalement détruire.