Servir l'intérêt général

Mais, en France comme dans d'autres pays européens, la frontière ainsi tracée entre droit du travail et droit de la fonction publique a beaucoup perdu de sa netteté. D'un côté, certains aspects du modèle salarial (recours au contrat ou à la grève, par exemple) ont été importés dans le secteur publie ; de l'autre, de nombreuses missions d'intérêt général ont été ouvertes au secteur privé.

La question se pose dès lors de savoir si le fait de travailler au service d'un intérêt général, que ce soit dans le publie ou dans le privé, justifie des droits et des devoirs particuliers et lesquels.

Réunissant les contributions d'universitaires et de praticiens français et étrangers, cet ouvrage a été coordonné par Jean-Luc Bodiguel (directeur de recherche en sciences politiques au CNRS), Christian-Albert Garbar (professeur de droit public à l'université François-Rabelais de Tours) et Alain Supiot (professeur de droit privé à l'université de Nantes). Il est le fruit d'une recherche conduite sous l'égide de la Maison des sciences de l'homme Ange-Guépin.

Sommaire

Approches générales

• Fonction publique et intérêt général
  
• Existe-t-il une particularité du travail au service de l'intérêt général'
  
• L'intérêt général : douter et trancher

Approche comparative

• Le travail au service de l'intérêt général aux Pays-Bas
  
• Citoyenneté, service public et relation de travail : l'expériance britannique
  
• Le travail au service de l'intérêt général en Italie
  
• Le travail dépendant dans les entreprises d'intérêt général en Espagne
  

L'intérêt général dans quelques métiers

• Logique de la concession, statut : généalogie de la notion d'aptitude à la RATP
  
• France Télécom, l'intérêt général et lse métiers de la télécommunication
  
• Les métiers de La Poste
  
• La prise en compte, dans le statut social du journaliste, de l'intérêt général
  
• Salariat, déontologie et intérêt général à propos du statut des médecins salariés
  

Conclusion