Observations sur l'accord de la raison et de la religion, pour le rétablissement du divorce
L'anéantissement des séparations entre époux et la réformation des loix relatives à l'adultère
Pierre-Paul-Alexandre Bouchotte - Collection Sciences sociales
Résumé
Date de l'édition originale : 1791
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L'auteur - Pierre-Paul-Alexandre Bouchotte
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Sommaire
TABLE DES DERNIÈRES OBSERVATIONS, Contenant l'examen du Concile de Trente, & la conclusion de l'Ouvrage.
AVANT-PROPOS. page | 3 |
CHAPITRE IV. Le décret du Concile de Trente, sur lequel repose le systême des anti-divorciaires, ne peut être regardé comme une loi de rigueur, soit qu'on considère ce qu'il renferme, abstraction faite des droits de la souveraineté fur le mariage, soit qu on l'examine d'après les limites des deux puissances. | 5 |
Article premier. Le canon du Concile de Trente, qu'opposent les anti - divorciaires ne peut être regardé comme obligatoire pour les Catholiques, en considérant ce qu'il contient, abstraction faite des droits de la souveraineté des Nations. | 8 |
§. I. l'indssolubilité du mariage n'a pu ni dû être traitée comme un article de foi dans le sans des anti- divorciaires. | 11 |
§. II. Le Concile de Trente n'a pas traité l'indissolu- bilité du lien du mariage comme un point de foi. | page 15 |
§. III. La décision du Concile de Trente, sur l'indis solubilité du mariage, ne regardant pas un article de foi, ne peut forcer l'obéissance des fidèles. | 21 |
§. IV. L'indissolubilité du mariage, traitée comme point de discipline dans le Concile de Trente n'est point irréformable. | 26 |
§. V. La décision d'un Concile, même ?cuménique, sur un. point de discipline, n'oblige que les fidèles des Eglises qui l'ont adoptée. | 31 |
§. VI. Le Concile de Trente n'ayant jamais été reçu ni publié en France, ses canons de discipline n'ont pas force de loi dans ce Royaume. | 35 |
§. VII. Les canons du Concile de Trente relatifs au mariage ne peuvent, en France être cités comme loi, puisqu'il y a eu contre leur contenu des réclamations, tant particulières que publiques. | 43 |
§. VIII. Il est absurde de vouloir que nous admettions le septième canon de la vingt-quatrième session du Concile de Trente, lorsque notre jurisprudence constante a rejetté plusieurs articles décidés par ce Concile entr'autres les cinquième, sixième. Et onzième canons de la même session. | 65 |
Article sécond Le canon du Concile de Trente qu opposent les anti-divorciaires ne peut être -regardé comine obligatoire pour les François. Catholiques, en considérant ce qui contient d'après les limites des deux puis sances, clairement marquées dans L'Evangile. | 69 |
§. I. Le mariage consiste dans un contrat. | page 72 |
§. II. Le pouvoir des Souverains d'apposer au mariage des empêchemens dirimans sans blesser les droits de l'homme, ne peut pas être douteux fait aux yeux du Pspanlosophe soit à ceux du Théologien. | 77 |
§. III. L'autorité de l'Eglise, sur le lien conjugal et le pouvoir qu'elle a prétendu avoir d'établir des empêchechemens dirimans du mariage, ne font nullement reconnus en France tels que l'explique M. de Barruel. | 83 |
§. IV. Le rapport de M. Durand de Maillane, et le décret qu'il a proposé au nom du Comité Ecclésiastique ne font, ni anti -pspanlosopspanques ni anti - catholiques, ni anti-politiques. | 90 |
CONCLUSION. L'Assemblée Nationale est compétente pour porter la loi du rétablissement du Divorce. | 96 |
§. I. L'Assemblée Nationale peut rétablir l'usage du Divorce. | 101 |
§. II. L'Assemblée Nationale doit rendre cette loi. | 108 |
§. III. L'Assemblée Nationale portera ce sage Décret. | 113 |
NOTE servant à prouver que le systême de l'indissolubilité absolue du mariage ne s'est établi qu après que les Prêtres ont étéforcés de garder un célibat absolu, et que cette dernière obligation ne remonte qu'au douzième siècle époque de la cessation de l'Usage du Divorce et de fa condamnation dans les Ecoles, tenues toutes alors par des Ecclésiastiques. | 122 |
PROCÈS-VERBAL contenant lee contrat de mariage de M. le Curé d'Herbisse. | page 137 |
NOTE sur la perpétuité des voeux des Moines, dont l'époque ne remonte également qu'au douzième siècle. | 139 |
EXTRAIT DE l'spanstoire du Concile de Trente de PIERRE SOAVE-POLA N traduite par JEAN DIODATI. | 141 |
EXTRAIT des Registres du Parlement de Paris du 26 Février 1607. | |
Procès-verbal contenant la profession de foi de cette Cour sur le Concile de Trente et Son opinion relative au DIVORCE. | 147 |
Fin de la Table des dernières Observations |
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Hachette |
Auteur(s) | Pierre-Paul-Alexandre Bouchotte |
Collection | Sciences sociales |
Parution | 01/06/2020 |
Nb. de pages | 180 |
Format | 15.6 x 23.4 |
Couverture | Broché |
Poids | 246g |
EAN13 | 9782329415055 |
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