La telecommunication

strategies et defis

L. Fleury, Lionel Fleury

156 pages, parution le 03/05/2000

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Résumé

En plus de vingt années de carrière dans les réseaux de communication, Lionel Fleury a participé à plusieurs grands projets qui ont fait évoluer les pratiques de l'information.
Transmission de données, visiophone et visioconférence, télédistribution, projets de satellites, modernisation du réseau mondial de l'AFP et des techniques de Presse ont été pour lui autant d'occasions de connaître et d'anticiper les attentes des utilisateurs et les stratégies des opérateurs. Retraçant l'évolution des techniques et des structures, l'ouvrage dégage les grandes tendances qui gouvernent désormais la télécommunication : demande accrue des clients pour des coûts fixes et la vérité des tarifs, contagion de l'informatique, conflit rémanent sur le partage de la valeur ajoutée entre producteurs d'information et fournisseurs de moyens.
L'auteur cherche en fait à remplacer les idées reçues par des convictions : - les fournisseurs d'information ont été jusqu'à présent en position de faiblesse face aux prestataires techniques. Le rapport de force devrait s'inverser. - la multiplication des intermédiaires conduit à la baisse des coûts. Aussi, la déréglementation passe inévitablement par une recomposition des opérateurs de télécommunication.
- l'interactivité, mythe persistant dans la communication, devrait se développer avec les nouvelles technologies, mais principalement sous forme de consultation locale et de zapping. - le développement du multimédia va ouvrir la voie à de nouveaux modes d'édition et de distribution de l'information. Ils seront cependant plus proches économiquement et fonctionnellement du modèle radio que de l'expérience Minitel.
Approfondissant les relations qui existent, souvent au travers de tiers payants, entre contenants et contenus, Lionel Fleury les considère comme l'élément central des stratégies des acteurs. Il laisse toutefois entrevoir que ces relations ne peuvent se réduire à des approches simplistes ou analytiques. Car, pour lui, l'homme communiquant reste fondamentalement analogique.