L'idée si douce d'une mère
Caroline aupick et charles baudelaire
Catherine Delons - Collection Histoire
Résumé
Née en 1793, morte en 1871, Caroline Aupick, mère de Baudelaire, vécut en un siècle qui exaltait la maternité et enfermait les femmes dans un carcan d'irresponsabilité. Son éducation, sa jeunesse d'orpheline pauvre, promise au déclassement, les diverses étapes d'un destin accidenté, permettent de mieux appréhender son rôle difficile de mère d'un génie souffrant.
Toute sa vie, Baudelaire aima intensément sa mère. Si, aux rapports tendres et confiants de l'enfance, succédèrent la rébellion et la marginalisation de l'adulte, Mme Aupick demeura le centre névralgique de la vie affective de Baudelaire qui, laminé par la solitude, la pauvreté, des souffrances physiques et psychiques, ancra sur l'image maternelle des rêves de quiétude, de prospérité, d'amour et de sécurité.
Épouse, en secondes noces, d'un général devenu ambassadeur et sénateur, Mme Aupick, qui fit mettre son fils sous tutelle, incarnait les valeurs d'une bourgeoisie avec laquelle Baudelaire avait rompu. À la fois ennemie et amie, agresseur et recours, elle offre un visage ambivalent, reflet, aussi, de la complexité et des contradictions baudelairiennes.
Baudelaire enfant reçut vivement l'empreinte de la féminité irradiée par Caroline Aupick qui, inconsciemment, participa à la formation de sa sensibilité poétique. Entre refus, incompréhension ou enthousiasme, cette mère inquiète réagit de façon contrastée à une œuvre profondément novatrice. Survivant à Baudelaire, elle favorisa l'émergence de la gloire filiale.
Ce livre fait revivre les relations passionnées et conflictuelles de la mère et du fils. La confrontation de leurs univers, de leurs attentes, de leurs déceptions, enrichit la connaissance du poète et de son œuvre.
Sommaire
Toi, le seul être à qui ma vie est suspendue
Ce misérable état d'auteur
Ma situation relative à l'honorabilité, épouvantable
Élevée par la bonté de M. Pérignon
Écris-moi très correctement sur un morceau de papier le nom de Dufaÿs
L'anglais, je l'ai toujours su
Une position quasi servile
Tu es toujours trop portée au respect, pour tout le monde
Ses beaux moments de prospérité
Tu es toujours armée pour me lapider avec la foule
J’ai la gorge sèche et une espèce d’étranglement
Je suis bien la plus malheureuse et la plus éprouvée des mères
Tu m’as écrit une lettre bien charmante
Je ne te crois pas très forte en beaux-arts
Il possède l’art d’écrire à un degré éminent
Les morts, les pauvres morts, ont de grandes douleurs
Tu étais à la fois une idole et un camarade
Ma mère que vous savez coupable
Cela ne concerne pas la femme-mère
Tu es dans une jolie habitation
Mon âme, que tu n’as jamais appréciée ni connue
Au niveau des circonstances
Avec quelle impatience je vais aspirer aux louanges de mon fils
Ce seront alors les grands jours de la maternité
Principales abréviations
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Les Belles Lettres |
Auteur(s) | Catherine Delons |
Collection | Histoire |
Parution | 21/10/2011 |
Nb. de pages | 264 |
Format | 14.5 x 21.5 |
Couverture | Broché |
Poids | 350g |
EAN13 | 9782251900070 |
Avantages Eyrolles.com
Nos clients ont également acheté
Consultez aussi
- Les meilleures ventes en Graphisme & Photo
- Les meilleures ventes en Informatique
- Les meilleures ventes en Construction
- Les meilleures ventes en Entreprise & Droit
- Les meilleures ventes en Sciences
- Les meilleures ventes en Littérature
- Les meilleures ventes en Arts & Loisirs
- Les meilleures ventes en Vie pratique
- Les meilleures ventes en Voyage et Tourisme
- Les meilleures ventes en BD et Jeunesse