LE TRAITEMENT DU BRUIT DANS LES INSTALLATIONS DE VENTILATION

Les nuisances acoustiques d'un système de ventilation (climatisation, V.M.C., etc.) remettent souvent en cause des installations lors de la réception par le client. De plus, les tentatives d'amélioration après coup s'avèrent, la plupart du temps, des échecs.

Cet ouvrage offre la possibilité d'éviter des erreurs grossières et permet d'aborder, avec simplicité, les "solutions acoustiques" dès l'avant-projet.

On croit habituellement que l'ingénieur conçoit son système de conditionnement d'air pour satisfaire toutes les exigences de la ventilation, qu'il peut ensuite tout simplement remettre son projet à l'acousticien qui arrive avec un silencieux et tous les problèmes de bruit sont résolus. La plupart d'entre nous actuellement impliqués dans la conception du système savent très bien combien cette croyance est fausse. Il arrive très fréquemment, par exemple, que l'acousticien réclame pour ses volumineux silencieux d'énormes fractions du local technique, ou insiste pour que l'on modifie le système de ventilation projeté ou bien encore que l'on change la disposition du bâtiment. Très souvent, l'ingénieur ne peut changer ni son projet, ni accorder l'espace supplémentaire, ni engager des changements de structure ou d'architecture. A ce stade, il est trop tard pour quelque changement que ce soit. Par conséquent, ou les niveaux élevés de bruit devront être acceptés, ou on dépensera énormément de temps et d'argent pour des modifications. Pour cette raison, les décisions, même au tout premier stade du projet, doivent être prises en tenant compte des considérations acoustiques. Malheureusement, on croit généralement que pour effectuer un contrôle ou une analyse acoustique quelconque des renseignements détaillés sur l'équipement et l'installation sont nécessaires, de même que tous travaux acoustiques impliques des calculs élaborés. Ceci ne se passe certainement pas toujours ainsi. Les calculs-détaillés sont indispensables, mais au terme final du projet seulement. A certains stades, de simples vérifications donnant des valeurs approximatives sont suffisantes alors qu'à d'autres aucun calcul n'est nécessaire, Ce qui importe, c'est la connaissance de l'acoustique de base et de simples règles empiriques.