Speak the wind

Hoda Afshar

128 pages, parution le 09/07/2021

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Résumé

Sur les îles du détroit d'Ormuz, près de la côte sud de l'Iran, existe la croyance que les vents - généralement considérés comme nocifs - peuvent posséder une personne, la faisant souffrir d'une maladie. Dans le cadre d'un rituel apaisant les effets néfastes des vents, les habitants des îles pratiquent un rituel d'encens, de musique et de mouvement, dans lequel un chef de culte héréditaire parle avec le vent à travers le patient affligé afin de négocier sa sortie. Dans Speak the Wind, l'artiste Hoda Afshar prend ces superstitions comme point de départ dans un projet intrigant explorant le point de rencontre de la tradition et du monde naturel; une où l'histoire du commerce international des îles forme un éclairage sur ses coutumes héritées; et où les vallées étranges et les montagnes en forme de statue, elles-mêmes sculptées par le vent pendant plusieurs millénaires, servent de toile de fond à un ensemble complexe de croyances et d'histoires dont les origines exactes ne sont pas claires. Hoda Afshar (née en 1983, Téhéran) explore la nature et les possibilités de la création d'images documentaires. Travaillant à travers la photographie et l'image en mouvement, l'artiste considère la représentation du genre, de la marginalité et du déplacement. Dans ses œuvres, Afshar utilise des processus qui perturbent les pratiques traditionnelles de création d'images, jouent avec la présentation de l'imagerie ou fusionnent des aspects de la photographie conceptuelle, mise en scène et documentaire. Le travail de Hoda a été largement exposé aux niveaux local et international et publié en ligne et sur papier. Son travail fait également partie de nombreuses collections privées et publiques, notamment la National Gallery of Victoria, le UQ Art Museum, la MUMA Collection, la Murdoch University Art Collection, la Art Gallery of Western Australia et la Monash Gallery of Art. En 2015, elle a reçu le National Photographic Portrait Prize, la National Portrait Gallery et en 2018, le Bowness Photography Prize, Monash Gallery of Art, Australie. Hoda est représentée par la Milani Gallery en Australie.