Recherches sur l'analogie de la musique avec les arts qui ont pour objet l'imitation du langage

Pour servir d'introduction à l'étude des principes naturels de cet art. tome 1

Guillaume André Villoteau - Collection Arts

672 pages, parution le 01/01/2020

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Résumé

Recherches sur l'analogie de la musique avec les arts qui ont pour objet l'imitation du langage, pour servir d'introduction à l'étude des principes naturels de cet art. Tome 1 / ; ouvrage dont le précis a été lu à la troisième classe de l'Institut dans les premières séances de l'an XIII ; par G.-A. Villoteau,...
Date de l'édition originale : 1807

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Sommaire

TABLE DES CHAPITRES.

PRÉFACE

Page 1

DISCOURS PRÉLIMINAIRE, adressé à la troisième classe de l'Institut national, sur les rapports qui existent entre les moeurs des divers peuples, la nature du climat qu'ils habitent, le langage qui leur est propre, et le caractère de leurs chants et de leur musique

PREMIÈRE PARTIE.

De l'art musical, considéré dans ses rapports les plus directs et les plus naturels avec le langage et avec les moeurs.

CHAP. I.er De l'incertitude dans laquelle nous sommes à l'égard de la nature, de l'objet et du but de la musique	13.
CHAP. II. Sous quels rapports on doit comparer la musique avec le langage, afin de reconnoître en quoi elle s'en éloigne ou s'en rapproche davantage. Erreur dans laquelle on est tombé à cet égard	16.
CHAP. III. Caractère essentiel du langage	18.
CH AP. IV. Des raisons qui ont fait nier que la musique eût quelque analogie avec le langage, et qu'elle pût en devenir une imitation	20.
CHAP. V. De la différence qui distingue l'imitation d'avec la copie, et de la cause du plaisir que l'imitation nous fait éprouver	24.
CHAP. VI. Des diverses espèces d'imitations du langage naturel de la voix	26.
CHAP. VII. Le nom de langage peut s'appliquer à tous les moyens que nous avons reçus de la nature, ou que nous avons obtenus des arts, pour nous communiquer les uns aux autres nos sentimens et nos idées. Possibilité des nombreux rapports que peut avoir la musique avec le langage considéré sous ce point de vue général	31.
CHAP. VIII. Tous les arts qui ont pour objet l'imitation du langage de la voix, ont eu la même origine, et furent jadis soumis aux mêmes principes	35.
CHAP. IX. Des premiers développemens de l'art musical, ou des premières observations sur l'expression naturelle de la voix, qui donnèrent naissance à la musique	45.
CHAP. X. De l'étude du langage d'action et de l'expression inarticulée de la voix	51.
CHAP. XI. De l'expression naturelle réduite en art.	53.
CHAP. XII. L'art du chant et celui de la danse regardés par les anciens comme la base de toute bonne éducation	58.
CHAP. XIII. Des caractères essentiels qui distinguoient, chez les anciens, les vrais principes de la musique et de la danse, sous le rapport des moeurs et de l'art.	65.
CHAP. XIV. L'imitation musicale a principalement pour objet l'expression des grandes passions, dont les accens se forment toujours de sons soutenus et appréciables	68.
CHAP. XV. De la possibilité d'apprécier et de noter les accens déclamatoires de la voix	72.
CHAP. XVI. Combien l'opinion des anciens, à l'égard de la musique, étoit différente de celle de quelques modernes; et combien aussi la pratique de ces derniers est contraire au but que se proposoient les premiers. Obstacles qui s'opposent aux tentatives de ceux qui cherchent à détruire les abus qui ont été consacrés par un très-long usage en musique	82.

SECONDE PARTIE.

De la musique considérée sous le rapport de l'art, depuis la première époque de sa dépravation chez les Grecs, jusqu'au temps où elle nous est parvenue.

CHAP. I.er De la nécessité de remonter à l'origine de la dépravation de l'art musical, pour reconnoître la source des abus qui s'y sont introduits. Précis des principales propositions qui font l'objet de cette seconde partie	95.
CHAP. II. La musique, chez les Grecs, fut originairement unie à tous les arts qui ont le langage pour objet. Sévérité des lois contre ceux qui s'écartoient des anciennes règles de cet art	98.
CHAP. III. Origine de la dépravation de la musique chez les Grecs	124.
CHAP. IV. La musique et la gymnastique regardées par Platon comme les deux principales bases de l'éducation: la première, comme renfermant toutes les espèces de discours, soit en vers, soit en prose, qui avoient pour but de former l'ame; et la seconde, comme embrassant tous les exercices propres à fortifier le corps	130.
CHAP. V. Opinion d'Aristote sur la musique	137.
CHAP. VI. Opinion d'Aristoxène sur la musique	143.
CHAP. VII. Conformité des opinions d?Aristide-Quintilien, de Nicomaque et d'Eucspande, et de celles des auteurs précédens. Comparaison de quelques-unes des règles de la musique ancienne des Grecs, avec celles de la prosodie, à la même époque	160.
CHAP. VIII. De l'analogie qui existoit entre les principes et l'étude de l'art oratoire et ceux de la musique chez les Romains	170.
CHAP. IX. Conformité d'opinions entre le rhéteur Fabius - Quintilien et Cicéron, sur l'analogie de la musique et de l'art oratoire dans l'étude qu'on en faisoit	182.
CHAP. X. Toute espèce de discours préparé fut originairement musicale et chantée chez les anciens.	189.
CHAP. XI. Opinion de Strabon sur le même sujet, confirmée par plusieurs témoignages, ainsi que par diverses observations sur la forme du style des anciens, et par l'étymologie des termes techniques qui sont communs à la musique et à la poésie	193.
CHAP. XII. De la prosodie ou des accens. Des abus qui en ont corrompu l'usage et fait oublier les vrais principes	212.
CHAP. XIII. De l'origine des accens, et des moyens qu'on employa pour en conserver et perpétuer les principes	219.
CHAP. XIV. Des causes qui firent imaginer de noter les accens sur l'écriture	246.
CHAP. XV. De l'usage des accens dans le style poétique ainsi que dans le style de la prose, suivant Aulu-Gelle et Denys d'Hali carnasse, et de la propriété de ces notes musicales	256.
CHAP. XVI. L'étendue de voix propre aux divers genres d'expression musicale fut déterminée par les anciens, et indiquée par les divers intervalles des sons de l'accord de la lyre	265.
CHAP. XVII. Des préjudices que l'abus des instrumens causa à l'ancienne musique	289.
CHAP. XVIII. Des avantages que l'orateur peut retirer de l'étude de l'art musical, suivant Cicéron. Importance qu'attachoit cet orateur à ce que, dans la lecture des ouvrages des anciens auteurs, on observât les signes prosodiques qui s'y trouvoient notés, et dont il attribue l'invention à Isocrate, célèbre orateur Grec. Du préjudice que l'invention de la prose a causé aux anciens principes du langage poétique et chanté. Innovations introduites dans le système de la musique ancienne par Gui d'Arezzo	322.
NOTES SUPPLÉMENTAIRES	359.

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Caractéristiques techniques

	PAPIER
Éditeur(s)	Hachette
Auteur(s)	Guillaume André Villoteau
Collection	Arts
Parution	01/01/2020
Nb. de pages	672
Format	15.6 x 23.4
Couverture	Broché
Poids	898g
EAN13	9782329369693