Une histoire de la peinture des années 1980 en france
Adamo Amelie - Collection 50 questions
Résumé
Il est capital de réinterroger la peinture des années 1980, et plus particulièrement le rôle qu'y jouèrent les emprunts et citations. En effet, l'historiographie française les interprète souvent à travers le phénomène international du « retour à la figuration », dont la réception demeure pour l'essentiel négative. Les concepts de « peinture cultivée » et de « postmodernité » véhiculent l'idée de passéisme et d'alié-nation de la création. Contre cette vision étroite, il paraît essentiel de reconsidérer la scène française et son dialogue avec l'art du passé à travers une perspective autre.
L'étude d'œuvres singulières est ici nourrie par de nombreux entretiens récents avec les principaux acteurs de cette scène, artistes et professionnels du monde de l'art. Cet apport, de même que la distance temporelle, permet de mener une réflexion très originale et plus sereine, qui entend contribuer à la réécriture de l'histoire de l'art de cette fin du XXe siècle.
Sommaire
1. Pourquoi est-il nécessaire de questionner aujourd'hui les notions d'« emprunt » et de « citation » dans la peinture des années 1980 en France ?
I. Les limites posées par la réception du phénomène de « retour à la figuration »
2. En quoi l'étiquette de « Figuration Libre » renvoie-telle à un clivage réducteur ?
3. Quelles sont les limites posées par l'approche globalisante du « retour des avant-gardes » ?
4. La présence en France d'une idéologie avant-gardiste dominante a-t-elle eu une influence sur la réception du « retour » à la tradition ?
5. En quoi le concept de « postmodernité » définissant la citation dans la peinture des années 1980 renvoie- t-il à une forme de désengagement et d'aliénation de la création ?
6. Pourquoi l'idée de « retour » occulte-t-elle un pan essentiel de la création en France ?
II. Le rôle de passage joué par le recours à la tradition dans l'évolution singulière des « avant-gardes »
7. Comment Vincent Bioulès réinvestit-il le champ de la « figure » après les expérimentations de Support-Surface ?
8. En quoi consiste le processus d'américanisation de l'oeuvre de Matisse ?
9. Quel rôle joue le motif matissien de la fenêtre dans la pratique figurative de Vincent Bioulès ?
10. En quoi la série des Places d'Aix peinte par Vincent Bioulès s'inscrit-elle dans l'héritage du Matisse des années 1910 ?
11. En quoi les Grands intérieurs de Vincent Bioulès font-ils écho au projet matissien ?
12. Pourquoi la technique du tressage inventée par François Rouan permet-elle de résister au discours sur l'art greenbergien ?
13. En quoi la réinscription d'un matériel figural dans la peinture de François Rouan met-elle en jeu une valeur d'échange essentielle ?
14. En quoi la conception de l'art de François Rouan est-elle liée à la notion d'« Intemporel » ?
15. Que signifie la multiplication des emprunts et citations dans l'oeuvre de Louis Cane ?
16. Quel est l'apport du dernier Picasso dans les Ménines peintes par Louis Cane ?
17. Comment Louis Cane construit-il le système formel et iconographique de son tableau Carnifex ?
18. En quel sens peut-on dire que la période des années 1960 annonce l'évolution du Martial Raysse « peintre » ?
19. Quelle fonction joue la dimension mythique dans la peinture de Martial Raysse ?
III. La Nouvelle Figuration et la permanence d'une dimension politique fondamentale. Ou comment instrumentaliser la tradition afin d'intervenir dans l'Histoire
20. En quoi le recours à la tradition dans la Nouvelle Figuration engage-t-il une dimension « politique » fondamentale ?
21. En quoi l'Homme peint par Vladimir Velickovic participe-t-il à réinventer la peinture d'Histoire ?
22. Pourquoi Vladimir Velickovic rend-t-il « hommage » à Van Gogh ?
23. Les sujets liés à une réalité sociopolitique ou empruntés à l'Histoire de l'art servent-ils un même engagement pour Ernest Pignon-Ernest ?
24. Comment Ernest Pignon-Ernest interroge-t-il l'identité napolitaine ?
25. Que signifie le David et Goliath (d'après Caravage) créé par Ernest Pignon-Ernest ?
26. Pourquoi le recours à une tradition mythologique marque-t-il un « passage » dans la peinture de Valerio Adami ?
27. En quoi la mutation stylistique dans l'oeuvre de Valerio Adami relève-t-elle d'une « hybridation » ?
28. En quoi la citation continue-t-elle de jouer un rôle fondamental dans la peinture d'Erró ?
29. Comment la peinture d'Herman Braun-Vega interpelle-t-elle la mémoire du spectateur ?
IV. La multiplication des modèles dans la peinture de Gérard Garouste et de Jean-Michel Alberola comme stratégie de reconstruction d'une nouvelle mythologie
30. Pourquoi Jean-Michel Alberola a-t-il besoin de se confronter à une multitude de modèles ?
31. Comment Jean-Michel Alberola contamine-t-il l'héritage des maîtres ?
32. En quoi Jean-Michel Alberola explore-t-il la nature transformationnelle de la mythologie ?
33. Que signifie la multiplication des emprunts dans l'oeuvre de Gérard Garouste ?
34. Quel est l'apport du maniérisme dans la peinture de Gérard Garouste ?
35. Comment Gérard Garouste recrée-t-il le Déjeuner sur l'herbe de Manet ?
V. La Figuration Libre et le « musée »
36. Que signifie la « Figuration Libre » pour Robert Combas ?
37. Comment Robert Combas fait-il évoluer le thème des « batailles » ?
38. En quoi la peinture de Robert Combas fait-elle écho au « dernier » Picasso ?
39. Comment Philippe Hortala réinvente-t-il l'iconographie religieuse ?
VI. Le dépassement de l'abstraction formaliste comme moyen de refonder des nouveaux territoires de représentation en peinture
40. En quoi l'oeuvre de Dominique Gauthier répond-telle à un besoin de dépasser la doxa formaliste ?
41. Comment s'opère l'apparition de la figure chez Dominique Gauthier ?
42. Pourquoi Dominique Gauthier dialogue-t-il avec Bellini et Rothko ?
43. Comment l'« autodidacte » Georges Autard définitil son rapport avec la tradition picturale ?
44. En quoi la peinture de Georges Autard s'écarte-telle d'une lecture formaliste de Malevitch ?
45. Comment la démarche abstraite de Georges Autard se nourrit-elle d'une tradition picturale chrétienne ?
46. En quoi la « citation » pour Jean-Charles Blais estelle liée au contexte spécifique des années 1980 ?
47. Comment Jean-Charles Blais invente-t-il un style singulier en assimilant les oeuvres de Malevitch ?
48. Contre quoi Denis Laget ressentit-il très tôt le besoin de réagir ?
49. Comment Denis Laget réinvente-t-il des motifs convenus ?
Conclusion
50. En quoi est-il réducteur d'appréhender la question des emprunts et citations comme participant d'un moment artistique ?
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Klincksieck |
Auteur(s) | Adamo Amelie |
Collection | 50 questions |
Parution | 04/03/2010 |
Nb. de pages | 176 |
Format | 13.5 x 21 |
Couverture | Broché |
Poids | 216g |
EAN13 | 9782252037515 |
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