Rousselet - peintures
Rousselet Charles
Résumé
Charles Rousselet puise son inspiration aux deux grandes sources de l'art pictural que sont, d'une part, sa formation traditionnelle de peintre, et d'autre part, la conception contemporaine du terme de plasticien.
L'ouvrage présenté ici retrace presque trente années de peinture.
Dans cette peinture, dès les premières œuvres, se voit la préoccupation du peintre à se situer dans son époque. [...] De l'acte de voir à l'acte de peindre, il n'y a qu'un geste, geste qui naît d'une émotion originelle - et qui fait de Rousselet un peintre figuratif.
Grâce à la notion de plasticité du tableau, concept ayant été mis en valeur par les artistes du xxe siècle - sans doute l'un des grands chantiers picturaux de ce siècle - Rousselet parvient à faire avancer sa réflexion. C'est ainsi que l'on perçoit, dans l'évolution de son art, la synthèse entre conception plastique du tableau et figuration traditionnelle.
La conception de ses œuvres révèle des effets de masses, où surfaces animées, silencieuses, colorées par complémentarité ou fortement contrastées, s'agencent de façon novatrice. Chez lui, le thème figuratif s'associe à une scénographie afin de se dématérialiser et céder le pas au « jeu pictural ».
PRÉFACE
Réconcilier.
C'est peut-être un des mots clés de la peinture de Rousselet. Réconcilier quoi ? Les formes et les espaces, les couleurs et les motifs, les vides et les pleins... Et encore ? Les proportions, les silences, les ombres et la clarté... À la fin, tous ces éléments forment une sorte d'osmose. En musique, on appelle ça l'accord parfait. En peinture, une composition figurative - et qui se revendique comme telle - toujours en quête de « l'harmonie primordiale ».
Un exemple ? Rousselet travaille en ce moment sur les drapés. Un motif vieux comme l'Antique. Mais que lui importe ? Ce qui compte, c'est de faire sentir les volumes, les ombres, les plis et les replis, la texture des étoffes, coton soyeux ou lin froissé, le grain de chaque tissu et aussi les détails des fleurs ou des oiseaux qui y sont imprimés. Sa peinture, dit-il, s'inscrit dans une grande « proximité affective avec le monde qui nous entoure ». On a envie de tendre la main pour s'en saisir. Un écrivain nordique soutient que seul le diable a pu un jour séparer les objets des formes et des couleurs. L'abstraction n'est jamais très loin dans les drapés de Rousselet.
Mais le réel est là, il insiste. Comme si figuration et abstraction elles aussi voulaient se réconcilier.
Florence Noiville, écrivain, journaliste au Monde
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Cy.ter |
Auteur(s) | Rousselet Charles |
Parution | 15/12/2008 |
Nb. de pages | 96 |
Format | 23 x 24 |
Couverture | Broché |
Poids | 535g |
EAN13 | 9782951976849 |
Avantages Eyrolles.com
Nos clients ont également acheté
Consultez aussi
- Les meilleures ventes en Graphisme & Photo
- Les meilleures ventes en Informatique
- Les meilleures ventes en Construction
- Les meilleures ventes en Entreprise & Droit
- Les meilleures ventes en Sciences
- Les meilleures ventes en Littérature
- Les meilleures ventes en Arts & Loisirs
- Les meilleures ventes en Vie pratique
- Les meilleures ventes en Voyage et Tourisme
- Les meilleures ventes en BD et Jeunesse
- Vie pratique Sciences humaines et sociales Histoire
- Vie pratique Les grands noms du développement personnel Sciences humaines et sociales
- Arts & Loisirs Beaux-arts et arts décoratifs Histoire des arts décoratifs
- Arts & Loisirs Beaux-arts et arts décoratifs Histoire de l'art Encyclopédies et théories sur l'art