
Résumé
Palais des ducs de Lorraine, Lunéville n'est pas une
résidence de plaisance construite à la campagne pour un
prince désireux d'oublier, hors de Nancy sa capitale, les
devoirs de sa charge.
Emblème d'une autorité souveraine, le château, élevé au
début du XVIIIe siècle par Germain Boffrand sur le modèle
de Versailles, abrite une Cour brillante. La Maison de
Lorraine, à travers Léopold et son fils François III, futur
empereur du Saint-Empire, y cultive les Arts, la passion
des bâtiments et les jardins.
Les meilleurs artistes lorrains, les fournisseurs les plus
raffinés, travaillent à la construction et à la décoration
du monument, qui génère ainsi une intense activité
économique. Lunéville vit ses heures de gloire.
En plus des peintres, des sculpteurs, des maçons et des
jardiniers, des ateliers de luxe s'implantent dans la
petite cité : liciers rivalisant avec les meilleurs
ouvriers des Gobelins, armuriers, doreurs, ébénistes,
ferronniers...
En 1737, sous la pression française, François III
abandonne ses États pour laisser la place au propre
beau-père de Louis XV. Stanislas Leszczynski, ancien roi de
Pologne.
Durant près de trente ans, Lunéville entre dans un
tourbillon de fêtes.
Sans autre ambition que de prodiguer un bonheur durable à
ses sujets, Stanislas, surnommé "le Bienfaisant", cherche à
limiter, en vue d'une prochaine annexion, les effets de
l'administration royale. S'il s'emploie à multiplier dans
ses jardins, pavillons et jeux d'eau, il achève aussi la
construction de l'église Saint-Rémy, fonde hôpitaux,
missions et collèges, bibliothèque et académie. Il conçoit
un ensemble de places, d'édifices et de palais et répand
enfin, dans toute la Lorraine, une abondance de fondations
caritatives.
Les personnages les plus illustres de l'époque, comme Helvétius, Voltaire, Emilie du Châtelet, Maupertuis, La Condamine... s'arrêtent à Lunéville.
Admirés par l'Europe entière, les fastes de la Cour de Lunéville sont le reflet d'un art de vivre où exubérance ne rime pas avec gaspillage, ni élégance avec suffisance.
Pour la première fois, voici, rassemblée dans cet ouvrage par les meilleurs spécialistes, une évocation brillante du rayonnement du palais et de ses différents occupants, proposant au lecteur nombre d'oeuvres d'art inédites, dispersées depuis 1766.
Au sommaire
- Germain Boffrand : un palais pour un prince
- Une symbolique au service d'un château ducal
- " Chantons Léopold à jamais " La cour des ducs de Lorraine au temps de Léopold 1er et de François III (1698-1737)
- Les chevaux de Lorraine
- La maison de Bassompierre ...
Caractéristiques techniques
PAPIER | |
Éditeur(s) | Editions Carpentier |
Auteur(s) | Jacques Charles-Gaffiot |
Parution | 26/09/2003 |
Nb. de pages | 270 |
Format | 24 x 31,5 |
Couverture | Relié |
Poids | 2085g |
Intérieur | Quadri |
EAN13 | 9782841672462 |
ISBN13 | 978-2-84167-246-2 |
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