Le renouveau de la mosaique en france
Un demi siècle d'histoire, 1875-1914
Maryse De Stefano Andrys - Collection Institut lumiere
104 pages, parution le 29/10/2007
Résumé
Un ouvrage de sensibilisation à un patrimoine artistique important et souvent méconnu : la mosaïque ornementale ; les origines de son renouveau, ses techniques et ses utilisations dans l'architecture civile et religieuse.
Les fouilles archéologiques menées en France et en Italie ainsi que l'étude approfondie des monuments byzantins font resurgir de l'oubli, vers le milieu du XIXe siècle, la mosaïque architecturale. Abandonnée depuis plusieurs siècles dans toute l'Europe, excepté en Italie, la mosaïque monumentale revient au devant de la scène pour remporter quelques décennies plus tard un véritable engouement.
C'est à Paris, lors de l'inauguration du nouveau théâtre de l'Opéra, en janvier 1875, que cet art connaît auprès du public français son premier grand succès. Appréciée pour ses qualités décoratives exceptionnelles et sa résistance à l'humidité, la mosaïque est adoptée par les plus grands architectes de cette époque pour embellir l'intérieur comme l'extérieur des édifices civils et religieux, nouvellement construits, rénovés ou transformés. De la fin des années 1870 jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, la mosaïque est plus que jamais à la mode. On la voit partout et sous ses manifestations les plus diverses, jusqu'à envahir entièrement l'espace.
L'apparition, vers les années 1930, de nouveaux concepts esthétiques, qui font que la beauté en architecture ne réside plus, comme auparavant, dans le décor et le détail, mais dans les proportions et dans le volume, va favoriser l'abandon de la mosaïque et de tous les arts décoratifs liés à la construction. Il faudra attendre le XXIe siècle pour que les historiens et les architectes, chargés de la restauration des édifices de cette époque, portent sur cette production, longtemps délaissée, un regard différent. Nettoyées et remises en état, ces mosaïques à l'iconographie et à la facture extraordinaires suscitent aujourd'hui auprès du public une vive émotion.
C'est une histoire méconnue de notre patrimoine artistique qu'il convient de redécouvrir et de préserver des ravages du temps.
Les fouilles archéologiques menées en France et en Italie ainsi que l'étude approfondie des monuments byzantins font resurgir de l'oubli, vers le milieu du XIXe siècle, la mosaïque architecturale. Abandonnée depuis plusieurs siècles dans toute l'Europe, excepté en Italie, la mosaïque monumentale revient au devant de la scène pour remporter quelques décennies plus tard un véritable engouement.
C'est à Paris, lors de l'inauguration du nouveau théâtre de l'Opéra, en janvier 1875, que cet art connaît auprès du public français son premier grand succès. Appréciée pour ses qualités décoratives exceptionnelles et sa résistance à l'humidité, la mosaïque est adoptée par les plus grands architectes de cette époque pour embellir l'intérieur comme l'extérieur des édifices civils et religieux, nouvellement construits, rénovés ou transformés. De la fin des années 1870 jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, la mosaïque est plus que jamais à la mode. On la voit partout et sous ses manifestations les plus diverses, jusqu'à envahir entièrement l'espace.
L'apparition, vers les années 1930, de nouveaux concepts esthétiques, qui font que la beauté en architecture ne réside plus, comme auparavant, dans le décor et le détail, mais dans les proportions et dans le volume, va favoriser l'abandon de la mosaïque et de tous les arts décoratifs liés à la construction. Il faudra attendre le XXIe siècle pour que les historiens et les architectes, chargés de la restauration des édifices de cette époque, portent sur cette production, longtemps délaissée, un regard différent. Nettoyées et remises en état, ces mosaïques à l'iconographie et à la facture extraordinaires suscitent aujourd'hui auprès du public une vive émotion.
C'est une histoire méconnue de notre patrimoine artistique qu'il convient de redécouvrir et de préserver des ravages du temps.
Caractéristiques techniques
| PAPIER | |
| Éditeur(s) | Actes Sud |
| Auteur(s) | Maryse De Stefano Andrys |
| Collection | Institut lumiere |
| Parution | 29/10/2007 |
| Nb. de pages | 104 |
| Format | 21 x 24 |
| Couverture | Relié |
| Poids | 395g |
| EAN13 | 9782742772087 |
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